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A la Comédie-Française

Plus ancien théâtre d’Europe encore en activité, la Comédie-Française associe de façon organique une troupe, un répertoire joué en alternance et un espace de création permanents dans un établissement marqué par son exceptionnelle pérennité. Son histoire se mêle intimement à celle des spectacles en France. Emblématique des relations privilégiées autant qu’ambivalentes entre théâtre et État-nation, celle qu’on appelle la « Maison de Molière » – alors qu’elle naît sept ans après la mort de son « patron » – a toujours été investie d’une double vocation : identifier, à chaque époque, parfois avec retard, les innovations artistiques émergentes, tout en valorisant un patrimoine littéraire qui ne cesse de s’enrichir.

LA COMÉDIE FRANÇAISE, SOUVENIRS DE 3 SPECTACLES

LE MARIAGE DE FIGARO - COMÉDIE-FRANÇAISE - THÉÂTRE EPHÉMÈRE

Christophe Rauck met en scène à la Comédie-Française « la plus badine des intrigues » et redonne à Beaumarchais toute sa puissance moderne d’un grand visionnaire. Une pièce sans une ride, toujours d’actualité. Un concentré de vérités humaines et sociales en une folle journée. Et une pléiade d’artistes exceptionnels. On en sort fier de notre comédie française.

Plus grand succès théâtral du XVIIIème siècle, le Mariage est une quête du bonheur et du libertinage novatrice et une charge faussement légère contre la société d’ordres de l’Ancien Régime. C’est la pièce socialiste d’un aristocrate éclairé, où les sentiments sont peints avec une finesse rare et les propos sur la société, ses injustices, les compromis et les trahisons font mouche

"Un grand seigneur espagnol, amoureux d’une jeune fille qu’il veut séduire, et les efforts que cette fiancée, celui qu’elle doit épouser, et la femme du seigneur, réunissent pour faire échouer dans son dessein un maître absolu, que son rang, sa fortune et sa prodigalité rendent tout-puissant pour l’accomplir. Voilà tout, rien de plus. "

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Dans sa préface du Mariage, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais s’étonne de la polémique déclenchée par cette comédie conçue, à la demande du prince de Conti, comme une suite à la vie de Figaro évoquée dans la préface du Barbier de Séville (1775). Trois ans plus tard, voici donc les héros réunis pour le mariage de Figaro, valet du comte Almaviva, et de Suzanne, camériste de Rosine devenue comtesse. Durant cette folle journée, Figaro remet en cause la relation maître-valet en contrant les projets du comte à l’égard de Suzanne. Grâce à la coalition des femmes, la comtesse et sa suivante, le comte est mis hors d’état de nuire. Extrait du livret de la Comédie Française.

 

 

Scène après scène : Scène 1

C’est le matin des noces de Suzanne et de Figaro. Figaro fait des projets pour aménager leur future chambre, Suzanne lui révèle que le comte lui fait des avances et veut rétablir le droit de cuissage qu’il avait dernièrement aboli.

Scène 2

Figaro, seul, comprend, suite à la révélation de Suzanne, la raison pour laquelle le comte voulait l’éloigner du château. Il ne peut cacher son amertume de servir un tel homme et se remémore tout ce qu’il doit faire pour arriver à célébrer ses noces avec Suzanne ce soir.

Scènes 3, 4, 5 et 6

Marceline, amoureuse de Figaro, demande l’aide de Bartholo pour empêcher la noce, elle veut divulguer le chantage qu’exerce le comte sur Suzanne, ainsi pense t’elle, Suzanne ne pourra que refuser de céder au comte et ce dernier empêchera le mariage pour se venger. Arrive Suzanne qui se moque de l’âge de Marceline.

Scène 7

Chérubin annonce à Suzanne que le comte l’a renvoyé, il est au désespoir car amoureux de la comtesse, il ne pourra plus la voir, il prend en souvenir le ruban de nuit que Suzanne apportait à la comtesse.

Scène 8 et 9

A l’arrivée du comte, Suzanne cache Chérubin, le comte propose de l’argent à Suzanne pour qu’elle cède à ses avances. Le comte se cache en voyant arriver Bazile, ce dernier se croyant seul avec Suzanne la rudoie et prétend que Chérubin tourne autour d’elle, le comte se montre et découvre Chérubin caché, il croit à un rendez vous galant entre Suzanne et Chérubin. (D’après Wikipedia)

" Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur1 » (citation devenue devise du quotidien français Le Figaro) « L’usage est souvent un abus » « Médiocre et rampant l’on arrive à tout » « En fait d’amour, vois-tu, trop n’est pas même assez. » « Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. » « Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort » « Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois mots. » « Il n’y a que les petits hommes qui craignent les petits écrits. » « La femme la plus aventurée sent en elle une voix qui lui dit, sois belle si tu peux, sois sage si tu veux mais soit considérée, il le faut. "

L’AVARE à la Comédie Française

J'ai aimé cette pièce emmenée avec brio par un Denis Podalydès génial ! Sublime avare, merci Molière. Un grand bravo aux comédiens !!

" Harpagon court, rit, danse. Il fête son argent ! L’avare est le personnage heureux d’une farce horrible », dit Catherine Hiegel. Son amour de l’argent, cette passion dévorante, aveuglante, le conduit même à sacrifier ses enfants, Élise et Cléante, qui vivent dans le dénuement malgré la richesse immense de leur père. Il destine sa fille à son voisin Anselme sur l’argument irréfutable que ce dernier la prend « sans dot », et s’apprête lui-même à épouser Mariane, dont Cléante est épris. Amasser l’argent est son seul plaisir, l’objet de toute son attention et de son inquiétude alors qu’il ne songe jamais à en jouir. Lorsqu’on lui dérobe son trésor, sa cassette, Harpagon voit sa vie s’écrouler. Pour Catherine Hiegel, « L’Avare est la comédie noire de l’argent qui rend fou, qui conduit au crime, au suicide »

 

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Distribution : Dominique Constanza : Frosine Christian Blanc : Maître Simon et Le Commissaire Denis Podalydès : Harpagon Jérôme Pouly : Maître Jacques Loïc Corbery : Cléante Nicolas Lormeau : Maître Simon et Le Commissaire Pierre Louis-Calixte : La Flèche Serge Bagdassarian : Anselme Marie-Sophie Ferdane : Mariane Benjamin Jungers : Cléante Stéphane Varupenne : Valère Suliane Brahim : Elise Nâzim Boudjenah : La Flèchel. Et les élèves-comédiens de la Comédie-Française : Antoine Formica : Le Clerc Samuel Martin : Brindavoine Ariane Pawin : Dame Claude François Praud : La Merluche avec la participation exceptionnelle de Curro Savoy : Le siffleur Mise en scène de : Catherine Hiegel.

ANDROMAQUE À LA COMÉDIE FRANÇAISE

Le ton est juste, le phrasé est parfait, l’élocution est une leçon. Et l’ensemble est porté par un texte racinien qui demande d’y entrer. Mais cela fait, une petite musique nous emmène vers la fin nécessairement tragique... Tragiquement belle est cette pièce, un régal !

Lorsque Oreste arrive en Épire pour réclamer à Pyrrhus Astyanax, le fils d’Andromaque qui représente une menace pour les Grecs, il se heurte au refus du souverain, qui veut plaire à la veuve d’Hector dont il est épris. Mais celle-ci lui résiste, fidèle au souvenir de son époux. Ignorant les déclarations brûlantes d’Oreste, Hermione aime Pyrrhus, qui la dédaigne. Les luttes menées par les membres de ce quatuor amoureux pour sortir de l’impasse radicale dans laquelle ils se trouvent sont le moteur de la tragédie qui réglera leur sort. Poussé par Hermione, Oreste tue Pyrrhus le jour de ses noces avec Andromaque, qui s’était résolue à cette union pour sauver son fils. Promise au châtiment des furies, Hermione se poignarde sur le corps de Pyrrhus. Andromaque devient reine et veuve une seconde fois, tandis que Pylade soustrait Oreste, devenu fou, à la vindicte du peuple.

 

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Distribution : Cécile Brune : Andromaque, veuve d’Hector, captive de Pyrrhus Éric Ruf : Pyrrhus, fils d’Achille, roi d’Epire Céline Samie : Céphise, confidente d’Andromaque Léonie Simaga : Hermione, fille d’Hélène, accordée avec Pyrrhus Clément Hervieu-Léger : Oreste, fils d’Agamemnon Stéphane Varupenne : Pylade, ami d’Oreste Suliane Brahim : Cléone, confidente d’Hermione Aurélien Recoing : Phoenix, gouverneur d’Achille, et ensuite de Pyrrhus Elsa Lepoivre : Cléone, confidente d’Hermione

Mise en scène de : Muriel Mayette Assistante à la mise en scène : Josépha Micard Scénographie et Lumières de : Yves Bernard Assistant scénographe : Michel Rose Costumes de : Virginie Merlin Musique de : Arthur Besson Dramaturgie : Laurent Muhleisen.

 

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