MOON LIGHT Un jeune noir issu du ghetto de Miami, plongeant dans le traffic de drogue, se découvre et découvre ses désirs. Film attachant. Une quête d’identité élégante.
JUSTE LA FIN DU MONDE. C’est l’adaptation d’une pièce de théâtre, bavarde et parfois hystérique. Mais la magie du cinéma fonctionne grâce au talentueux réalisateur et aux excellents acteurs...
LE FILS DE JEAN Mais qu'est-ce qu'il est venu faire à Montréal ? Assister à l'enterrement de son père ? Il ne l'a jamais connu. Rencontrer ses deux frères ? Ils n'ont jamais entendu parler de lui. Mais Mathieu, doucereusement, s'entête. En apprenant que ses frères s'apprêtent à fouiller le lac où leur père s'est noyé, sans qu'on retrouve son corps, il décide de les rejoindre...
LA NOUVELLE VIE DE PAUL SNEIJDER. Comment se transformer en homme libre après une tragédie dans la vie ? En devenant promeneur de chiens à Montréal... Une fable dépressive et poétique nous dit la critique.
OTEZ-MOI D'UN DOUTE
Erwan, inébranlable démineur breton, perd soudain pied lorsqu’il apprend que son père n’est pas son père. Malgré toute la tendresse qu’il éprouve pour l’homme qui l’a élevé, Erwan enquête discrètement et retrouve son géniteur : Joseph, un vieil homme des plus attachants, pour qui il se prend d’affection. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Erwan croise en chemin l’insaisissable Anna, qu’il entreprend de séduire. Mais un jour qu’il rend visite à Joseph, Erwan réalise qu’Anna n’est rien de moins que sa demi-sœur. Une bombe d’autant plus difficile à désamorcer que son père d'adoption soupçonne désormais Erwan de lui cacher quelque chose…
CRASH TEST AGLAÉ
C'est l'histoire d'une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu'elle apprend que son usine fait l'objet d'une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l'entreprise, de poursuivre son boulot en Inde.
JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
Dans ce film, mené avec brio, Léa Seydoux succombe aux charmes du jardinier, Vincent Lindon... Début du XXème siècle, en province. Très courtisée pour sa beauté, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire qui régit la maison d’une main de fer. Elle y fait la rencontre de Joseph, l’énigmatique jardinier de la propriété, pour lequel elle éprouve une véritable fascination.
QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ?
CLAUDE ET MARIE VERNEUIL, ISSUS DE LA GRANDE BOURGEOISIE CATHOLIQUE PROVINCIALE SONT DES PARENTS PLUTÔT "VIEILLE FRANCE". MAIS ILS SE SONT TOUJOURS OBLIGÉS À FAIRE PREUVE D’OUVERTURE D’ESPRIT...LES PILULES FURENT CEPENDANT BIEN DIFFICILES À AVALER QUAND LEUR PREMIÈRE FILLE ÉPOUSA UN MUSULMAN, LEUR SECONDE UN JUIF ET LEUR TROISIÈME UN CHINOIS. LEURS ESPOIRS DE VOIR ENFIN L’UNE D’ELLES SE MARIER À L’ÉGLISE SE CRISTALLISENT DONC SUR LA CADETTE, QUI, ALLÉLUIA, VIENT DE RENCONTRER UN BON CATHOLIQUE.
PLUS QU’UN SUCCÈS, UN TRIOMPHE POPULAIRE. APRÈS QUATRE SEMAINES D’EXPLOITATION SEULEMENT, 6,7 MILLIONS DE FRANÇAIS SONT DÉJÀ ALLÉS VOIR LE FILM ÉVÉNEMENT DE PHILIPPE DE CHAUVERON, QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ?. FACE À CETTE DÉFERLANTE DE SPECTATEURS, LE NOMBRE DE SALLES EST DU COUP PASSÉ DE 622 À 680 DEPUIS LE 16 AVRIL. UN DÉMARRAGE EN TROMBE POUR CETTE COMÉDIE QUI TRAITE POURTANT DE L’ÉPINEUSE QUESTION DU VIVRE-ENSEMBLE. (EXTRAIT DU FIGARO).
PREMIUM RUSH
Premium Rush ou Course express au Québec est un thriller américain écrit et réalisé par David Koepp, sorti en 2012. Film d’action étonnant en ce qu’il montre des micros décisions que le coursier prend dans sa course contre le temps et pour la vie. Un exemple de réflexivité dans le feu même de l’action ! Un régal pour comprendre ce que signifie le concept de praticien réflexif. Et oui, on peut apprendre avec des films et l’exemplarité de certaines scènes...
12 YEARS A SLAVE
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie… Âme sensible s’abstenir, film réaliste jusqu’à l’insoutenable cruauté, heureusement la fin laisse entrevoir un peu de lumière dans la noirceur de ce destin. Un film qui ne triche pas avec ce que fut l’esclavage et une société esclavagiste, un film mémoire qui nous interpelle et nous amène à la vigilance face à des esclavagismes modernes.
LA COULEUR DES SENTIMENTS
Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...
TEL PERE, TEL FILS
LA FILIATION RELÈVE-T-ELLE DES LIENS DU SANG OU DES LIENS DU MILIEU D’ÉDUCATION PARENTALE ? TEL EST LE THÈME DE CE FILM, PLUS RICHE QU’UNE DISSERTATION SCOLAIRE. RYOATA, UN ARCHITECTE OBSÉDÉ PAR LA RÉUSSITE PROFESSIONNELLE, FORME AVEC SA JEUNE ÉPOUSE ET LEUR FILS DE 6 ANS UNE FAMILLE IDÉALE. TOUS SES REPÈRES VOLENT EN ÉCLATS QUAND LA MATERNITÉ DE L’HÔPITAL OÙ EST NÉ LEUR ENFANT LEUR APPREND QUE DEUX NOURRISSONS ONT ÉTÉ ÉCHANGÉS À LA NAISSANCE : LE GARÇON QU’IL A ÉLEVÉ N’EST PAS LE SIEN ET LEUR FILS BIOLOGIQUE A GRANDI DANS UN MILIEU PLUS MODESTE...
YVES SAINT LAURENT
Yves Saint Laurent est dans son ensemble un bon Biopic qui retrace la vie de ce personnage haut en couleur, et une belle histoire d’amour au masculin. On entre dans un univers de la mode, puis on s’immisce dans celui de deux hommes que tout diffère (les interprétations de Pierre Niney et Guillaume Gallienne sont parfaites). L’image est très belle. Une question : ressent-on l’envolée, la poésie, que YSL devait mettre dans la création de ses vêtements. Pas vraiment. On est fixé sur un homme qui sombre dans un enfermement, une maladie quitte à perdre un peu de vue son génie artistique. C’est un film qui témoigne davantage du sacrifice du compagnon que du génie d’un artiste dont les tourments ont vraisemblablement joué dans sa créativité. Un point de vue décalé sur un personnage en décalage manque à ce film, par ailleurs très agréable à regarder.
PHILOMENA
Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver. Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.
AU BONHEUR DES OGRES
Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d’anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ? Benjamin Malaussène va devoir mener sa propre enquête aux côtés d’une journaliste intrépide surnommée Tante Julia pour trouver des réponses.
ELLE S'EN VA
BETTIE, LA SOIXANTAINE, SE VOIT SOUDAIN ABANDONNÉE PAR SON AMANT ET EN PÉRIL FINANCIER AVEC LE RESTAURANT FAMILIAL. QUE FAIRE DE SA VIE ? ELLE PREND SA VOITURE, JUSTE POUR FAIRE UN TOUR, HISTOIRE DE CALMER LES NERFS ET TENTER DE TROUVER DES CIGARETTES À FUMER... ELLE TRACE DES KILOMÈTRES, EN FAIT CE SERA UNE ÉCHAPPÉE DOUCE. POUR RENOUER AVEC LA VIE, POUR SE RETROUVER. AU FIL DE LA ROUTE : DES RENCONTRES DE HASARD, UN GALA D’EX-MISS FRANCE, LE LIEN RENOUÉ AVEC SA FILLE, LA DÉCOUVERTE DE SON PETIT-FILS. ET AU BOUT DE LA ROUTE : UN PAPY... PEUT-ÊTRE UN NOUVEL HORIZON AU BOUT DU VOYAGE, ET SAIT-ON JAMAIS L’AMOUR… LA REDÉCOUVERTE DE CATHERINE DENEUVE EN MAMY EST RÉJOUISSANTE : ELLE S’EST VISIBLEMENT LAISSÉE ALLER À ÊTRE ELLE-MÊME, À JOUER JUSTE.
MA VIE AVEC LIBERACHE
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. "Ma Vie avec Liberace" narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique. C’est in film brillant au sens premier et second du terme : ça brille de partout, c’est énormément kitsch jusqu’au délire, c’est la démesure de Las Vegas. Cependant, on appréciera surtout la performance des acteurs qui campent des rôles de composition avec maestria et sans crainte de choquer le grand public avec leurs manières efféminées. Il est vrai que nous sommes à Las Vegas où tous les jeux sont permis !
LA VIE EST BELLE
En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l’enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido veut tout faire pour éviter l’horreur à son fils...